LYRIC

Il était une fois des Khmers
Massacrés, passés aux fers
Dis-moi, petit Laotien
Ne te souviens-tu de rien ?
Où sont les tambours de bronze
Et le Million d’éléphants
Derrière le suicide des bonzes
Se cache le cri des enfants
Où sont passées les pagodes
Les troupes de danse du Cambodge ?
Les visages du temple d’Angkor
Ont survécu à la mort
Que reste-t-il du Viêt-Nam
Après les tonnes de napalm
Les camps de rééducation
La fuite comme seule solution ?
Viêt-Nam, Laos, Cambodge
Nhân quyên, oh nhân quyên
Si le Mékong te parlait
Des horreurs, il témoignerait
Des cadavres qu’il a charriés
Des Khmers rouges et des charniers
Des tribus de montagnards
Qui résistent dans la nuit noire
Des familles fuyant la guerre
De l’exode et de l’enfer
Naufragés puis réfugiés
Parqués dans les barbelés
Terribles ghettos d’acier
Où se trouve ta liberté ?
Une jeune fille aux yeux d’amandes
Violée par les pirates thaïs
A tenté d’se suicider
Elle ne veut plus endurer
Viêt-Nam, Laos, Cambodge
Nhân quyên, oh nhân quyên
Oh petite Vietnamienne
Qui galère dans les rues
Dans la vie comme dans tes rêves
Tu cherches le dragon perdu
Oh petite Vietnamienne
Je suis Eurasien de cœur
Écoute-moi parce que je t’aime
Tu seras ma petite sœur
Exilée comme tes parents
Nouveau pays, nouvelle vie
Mais sais-tu que l’Occident
Ce n’est pas le paradis ?
Quelles racines et quelle culture
Profonde est la ‘Déchirure’
Dans une tour de Chinatown
Personne ne comprend tes larmes
Viêt-Nam, Laos, Cambodge
Nhân quyên, oh nhân quyên
Des milliers de réfugiés
Dans les camps, il y a urgence
Toutes ces familles à sauver
C’est pour eux leur dernière chance
Oh jeunesse indochinoise
Lève le drapeau de l’espoir
Du Laos et du Cambodge
Du Vietnam, des droits de l’Homme
Viêt-Nam, Viêt-Nam
Laos, Laos
Cambodge, Cambodge
Nhân quyên, oh nhân quyên
Khang Chiên (Résistance)

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